C’est bien évidemment l’allié des sapeurs-pompiers dans la lutte contre le feu, mais ça devient un redoutable ennemi lorsque de l’eau se répand en grande quantité dans des endroits pas prévus à cet effet. Les moyens d’interventions sont des pompes permettant d’évacuer de grandes quantités d’eau ou/et des aspirateurs à eau lorsque le niveau de l’eau est plus faible.

Les hydrocarbures doivent être contenus, récupérés et neutralisés. Des matières absorbantes, que ce soit sur le sol ou sur l’eau, permettent de récupérer ces produits qui seront ensuite acheminés dans une usine spécialisée pour y être éliminés.

Un dispositif doit être mis en place afin d’isoler la zone touchée. En cas d’engagement, on peut compter sur l’appui de spécialistes du canton (DGE) qui conseillent et orientent le chef d’intervention.
La protection de la population, de la faune et de la flore est la mission prioritaire des sapeurs-pompiers.
Le matériel nécessaire pour tous ces types d’interventions se trouve réparti dans plusieurs véhicules spécifiques adaptés à chaque type de mission.

Comme exemple de sauvetage de personnes, les évacuations sanitaires au moyen de l’échelle automobile. Sur demande du 144, nous intervenons en appui aux ambulanciers afin d’extraire un patient par la fenêtre de son bâtiment en position couchée. Parfois les sapeurs-pompiers apportent simplement un complément d’aide au portage.

Il y a plein de catégories comme par exemple les animaux de ferme : Qu’ils soient pris dans un incendie ou dans des situations plus délicates voire parfois cocasses (animaux tombés dans une piscine, coincés dans une fosse, etc.) tous ces  animaux doivent être approchés et traités différemment. Les animaux de compagnie coincés dans des canalisations, entre deux murs nécessitent parfois des moyens importants afin de les dégager. Outre les chiens et chats, une nouvelle catégorie d’animaux devient plus fréquente, les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Quelques exemples : serpents, tortues, araignées, rats, fennecs, scorpions et autres spécialités rendent nos interventions parfois « délicates »

Des commandes électroniques déportées font que les manipulations pour libérer des personnes coincées dans un ascenseur sont plus complexes qu’avec une ancienne machine, plus mécanique.

Derrière cette description sommaire des missions souvent palpitantes, se cache la vie de notre ville, de nos villages, de notre district bref de notre région. Cette vie s’adapte à l’évolution technologique, mais tient également compte des mutations sociologiques, de la transformation des mentalités et des difficultés économiques actuelles. Il n’est pas facile de nos jours de consacrer un nombre important d’heures à la cause de la défense incendie, que ce soit en intervention ou pour les cours de formation nécessaires au perfectionnement et à la mise à jour des connaissances.